Joyeux Noël : Nedeleg laouen
Bonne année : Bloavezh Mat
Voici ma premiere vidéo sur mes coups de coeur photos en 2013 en Bretagne .
Yoomie BéaTrice
https://www.facebook.com/yoomieb
Tempête "Christian " les 27 et 28 octobre 2013
Saint Guénolé. Finistère Sud (29)
Lesconil le 28 octobre 2013
Mes premières photos de tempête
Yoomie BéaTrice
2. gegedu28 le 29-10-2013 à 09:20:04 (site)
Bonjour Yoomie,
Superbes tes photos !
Je vois que tu n'as pas eu peur d'affronter la tempête, çà devait décoiffer sur le Finistère !
Mais là-bas, c'est la "tempête" partout en ce moment, la révolte des Bonnets Rouges, comme en 1675, sous le règne de Louis XIV.
La révolte gronde, ... Ar STOURM !
Bon mardi, et bonne semaine.
Amicalement,
Gérard
PS: Ar STOURM : le combat !
3. escarmouche le 29-10-2013 à 09:37:09
Qu'elles sont belles ces photos ! Bravo ! J'adore la mer quand elle est déchainée, je suis dans ma famille l'originale qui préfére la mer à la montagne pour ses vacances en été. Et puis, j'ai vu tes photos de Lesconil et cela m'a fait faire un grand bon en arrière puisque j'ai passé mes vacances à Plobannalec il y a 38 ans en camp de vacances SNCF, c'était abominable (et encore je pése mes mots !)
bonne journée
4. Misscalimero le 29-10-2013 à 09:40:17
bonjour!
petit passage pour juste laisser un "wahou!!!" wahou pour la force de cette tempête et ce rappel que nous sommes bien petits face à la nature! et surtout wahou pour ces magnifiques images!!
merci!
bisous
Ingrédients pour 4 pesonnes
2 poires
125 gr de sucre
1 sachet de sucre vanillé
125 gr de mascarpone
2 blancs d'oeuf
1 gousse de vanille
50 gr de crème liquide
4 petits gâteaux bretons
Pour le caramel :
80 gr de sucre
40 gr de beurre salé coupé en dés
10 cl de crème liquide
Préparation :
Epluchez vos poires et coupez-les en 4.
Faites chauffer 40 cl d'eau avec 100 gr de sucre et le sachet de sucre vanillé pour faire un sirop.
Epluchez vos poires et coupez-les en 4.
Faites chauffer 40 cl d'eau avec 100 gr de sucre et le sachet de sucre vanillé pour faire un sirop.
A ébullition plongez les poires dans le sirop et faites les cuire 5 minutes, puis égouttez-les et faites-les refroidir.
Pendant ce temps préparez le caramel de beurre salé en faisant cuire le sucre avec 2 cs d'eau, jusqu'à obtenir une belle couleur ambrée.
Hors du feu, ajoutez rapidement le beurre en morceaux sans cesser de remuer, puis toujours en remuant ajoutez la crème liquide.
Vous devez obtenir un caramel fluide, si ce n'est pas le cas remettez le un peu à chauffer.
Puis laissez refroidir votre caramel.
Mélangez le mascarpone avec le sucre, la crème et les grains de votre gousse de vanille.
Montez vos blancs en neige et incorporez-les délicatement à votre préparation au mascarpone.
Dans chacune des verrines mettez : 1 cs de caramel, des morceaux de poires, 1 cs de mascarpone, des morceaux de poires, du mascarpone, 1 biscuit Breton émietté puis finissez en nappant de caramel.
Nathalie La serviette FB
https://www.facebook.com/nathalie.laserviette
1. yuhy le 24-10-2013 à 01:19:11
Je trouve ton blog très intéressant, il est superbe ne le change pas
2. crazybrune le 24-10-2013 à 08:13:30 (site)
et bien je me régale déjà
Un privilège qui se paie. Le piétinement des centaines de milliers de passants annuels a détruit le fragile tapis végétal qui en couvrait le sommet voici quelques années
La pointe du Raz à des allures de bout du monde, "Penn Ar Bed" disent les bretons.
La falaise plonge à pic dans une mer qui, lorque qu'elle est déchaînée, est tout simplement superbe.
Les deux phares de la Vieille et de Trevennec de l'île de Sein, sont parfois recouverts d'une écume de vagues.
Phare de la Vielle et la tourelle de la Plate
Ile de Sein en face
Phare de la Vielle
Jusqu'en 1839, il n'y eut pas le moindre phare dans le chenal de la pointe du Raz parcouru pourtant par un violent courant.
Même les marins les plus expérimentés ne s'y risquaient que par beau temps.
Notre Dame des Naufragées
La statue de Notre Dame de Naufragés s’élève sur le site même de la pointe du Raz.
Elle domine le Raz de sein, la baie de Douarnenez et la baie d’Audierne.
Propriété de l'état, le sémaphore de la Pointe du Raz comprend un logement et un enclos.
Sa construction date du début XIXe siècle, en 1838. Des adjonctions ont été réalisées au début du XXe siècle.
La première mission du sémaphore de la Pointe du Raz est de surveiller la chaussée de Sein , la baie de Douarnenez et la baie d'Audierne.
Placé sur l'une des avancées continentales les plus à l'ouest de l'Europe, il est également un poste important de surveillance météorologique.
http://www.audierne.info/pagesphp/webcams/webcam_pointe_du_raz.php
Yoomie BéaTrice
1. gegedu28 le 21-10-2013 à 21:57:22
Bonsoir Béa,
Waou, elles sont vraiment belles tes photos !
Cette mer et ce ciel bleu mettent en valeur "nôtre" caillou qu'est la Pointe du Raz.
Des images qui me sont familières, mais l'été dernier je n'ai pas eu l'occasion de profiter du beau temps qui a "régné" sur la Bretagne, et le Finistère tout particulièrement.
De mon côté, je fais découvrir mon département d'adoption, l'Eure & Loir, et dieu sait s'il y en a des choses à découvrir, pour peu qu'on s'y intéresse.
Je suis ravi de te revoir de retour sur le Blog, et j'espère que tu viendras faire un petit tour sur le mien.
Au plaisir de te relire.
Amicalement,
Gérard
2. Pépé le 22-10-2013 à 16:35:19
documentaire très intéressant
3. crazybrune le 24-10-2013 à 08:14:35 (site)
tres belles photo encore beaucoup a faire je connais lorient et vannes mais c'est super bonne journée
4. yatsura le 29-10-2013 à 00:16:37
Bonjour
Vraiment un beau pays la Bretagne , tu devrais visiter , si tu ne connais pas encore , le village de Kerlouan dans le nord finistère , et sa maison entre les rochers !! Je sais il y en a pas mal , mais celle-ci est super chouette comme ton blog !!!
A+
1. alain22 le 13-07-2013 à 21:17:20
bonjour . toujours aussi superbes les photos et les commentaires qui vont avec .
2. gegedu28 le 17-07-2013 à 10:02:55
Bonjour Yoomie,
Le Menez Hom, un endroit magique sur la route du bout du monde !
Je ne suis jamais rentré dans la Chapelle Sainte-Marie du Menez-Hom, mais elle magnifique si j'en crois tes photos.
La presqu'île de Crozon c'est vraiment un endroit que j'adore.
Merci du partage.
Amicalement,
Gérard
Pors-Bugalez, Côtes d'Armor 22
Les "belles dames" de Dinard, Ille et Vilaine 35
1. gegedu28 le 25-04-2013 à 14:09:03
Bonjour Yoomie,
Très belles photos. Finistérien et Léonard de naissance, j'ai regardé avec plaisir les photos sur Morlaix et Roscoff.
... petite correction : Saint-Brieuc et Dinan sont dans le 22.
Pour compléter ce patrimoine habitat, il aurait fallu y ajouter quelques maisons typiques en granit du centre Bretagne, mais c'est déjà bien.
Au plaisir de te relire sur mon blog.
Amicalement,
Gérard
édité le 25-04-2013 à 14:09:30
2. Zeb le 29-04-2013 à 14:00:51 (site)
Bien le bonjour d'une Normande aux trois quarts, et bretonne du quart restant, ça valait bien une petite visite sur ce beau site non?
A bientôt!
3. Alain-Pierre le 07-02-2014 à 00:35:28
Bonsoir Béatrice
Beaucoup d'articles intéressants et bien faits sur ton blog. Félicitations
Au sujet des maisons à pans de bois, celles-ci sont répandues dans toute l'Europe du Nord, jusqu'en Russie ou en Turquie.
Elles sont le témoignage d'un monde ancien dont nous connaissons en fait peu de choses.
Depuis des siècles, lors des guerres ou des révolutions, partout, et encore aujourd'hui, les livres sont brûlés.
La plupart des parchemins "anciens" sont en fait des faux récents, y compris les textes grecs anciens, romains, où même la bible, tout ces manuscrits datant en fait réellement du 11ème /12ème siècle...
Et beaucoup de mots que l'on nous dit venant du latin, viennent en fait du breton/celte.
Par exemple le mot "boutique ", qui vient de "boutik" en breton. Et si tu regardes ces maisons à pans de bois dans le vieux Quimper, tu en comprends la signification : le "boutik", c'est ce petit bout de la maison qui donne sur la rue.
Lorsque tu évoques ces toiles de Bretagne, qui par L'Espagne partaient pour L'Amerique, le "Venez-huella", le pays des "Grandes-Montagnes"
Ce sont elles qui ont donné le mot Créer, de "Kreiz", le nom que l'on donnait aux toiles de Morlaix, qui servaient à taillera les voiles des bateaux et qui partaient aussi pour L'Angleterre ou la Baltique.
Elles étaient faites de chanvre, le "Kann", et c'est aussi ce mot qui a donné Kannapé, où Kannabis...
Il y a tant et tant à comprendre dans la vraie signification de ces mots, et de tant d'autres, ils nous font comprendre une bien autre version, bien différente de l'"Histoire" officielle....
Kenavo, ar Vech'al
Alain-Pierre
Dan Ar Braz (Daniel Le Bras en français) est né à Quimper (Finistère) en 1949. La légende raconte qu’à 10 ans lors d’une balade en bateau sur les côtes de Bénodet, il entend les échos d’une cornemuse, Dan en garde encore aujourd’hui un souvenir plein d’émotion.
Dans les années soixante, Dan Ar Braz écume les bals de Bretagne et se produit en chantant des classiques du rock. Parallèlement, il fait la connaissance d’Alan Stivell. Cette rencontre est déterminante car Alan le sensibilise aux liens intimes qui existent entre rock et musique celte.
C’est en partie sur l’exploration des potentialités qu’offre ce rapprochement que Dan construit sa personnalité musicale.
En 1972, Alan Stivell bretonnise Dan Le Bras en "Dan Ar Bras" sur le mythique album "Live à l’Olympia". C’est en 1984 que Dan fatigué d’entendre son nom prononcé sans le "S" le remplace par un "Z".
S’en suivent des tournées en solo dans toute l’Europe et tout
particulièrement en Angleterre, au Danemark et en Italie, puis aux USA et au
Canada. Cet exil sera des plus formateurs et prépare la suite de sa carrière
Les années 80
En 1982, Dan enregistre "Acoustic", en 1984 "Musiques pour les Silences
à Venir" et "Septembre Bleu" en 1987. Dan calme le rythme des tournées à
l’étranger et revient vers la Bretagne et la France.
Le succès est tel que Dan Ar Braz et ses musiciens enregistrent "L’Héritage
des Celtes" qui se vendra à plus d’un million d’exemplaires et près de 20000 cassettes vidéos et DVD. Cette aventure lui rapporte deux victoires de la musique, le grand prix de la Sacem et le mène jusqu’à l’Eurovision en 1996. En 2000, Dan Ar Braz signe le dernier concert de "L’Héritage des Celtes" au Festival Interceltique de Lorient devant 20000 spectateurs enflammés.
Parallèlement, Dan enregistre son nouvel album CELEBRATION. Le 20 juin 2012, le public découvre ses nouvelles compositions mais aussi un nouveau groupe. Le CELEBRATION TOUR est en marche et place déjà la Bretagne au coeur d'une nouvelle vague celtique (Première le 11 août 2012 au Festival Interceltique de Lorient).
Photos de MIchel Cadic FB
Documentation
Cette entrée est tout ce qui reste de l'ancien château détruit sous la révolution.
1. gegedu28 le 28-02-2013 à 15:57:28
Bonjour Yoomie,
Rochefort-en-Terre est un charmant village. J'ai eu l'occasion d'y passer, mais il y a fort longtemps. Pour qui aime les vieilles pierres, il sera verni, et en plus c'est très fleuri en été.
Bon, ce n'est pas Locronan dans le Finistère (tu vas dire que je suis chauvin !), mais j'y retournerais bien !
Au plaisir de te relire Yoomie.
Amicalement,
Gérard
1. gegedu28 le 13-02-2013 à 10:25:06 (site)
Bonjour Yoomie,
... tu m'ouvres l'appétit là !
A très bientôt.
Gérard
Marthe Vassalo accompagnée par le Bagad Kemper et les autres.
1. gegedu28 le 07-02-2013 à 14:30:01 (site)
Bonjour Yoomie,
Ces NUITS de la BRETAGNE devraient être de grands FEST-NOZ, même sans être dans la pure tradition bretonne.
Sinon, comment vas-tu ?
Au plaisir de te lire.
Gégé
Un chant de marins est une chanson entonnée en mer par les marins ; plus rarement dans les ports.
Les chansons de marins font souvent référence à la Bretagne.
Au temps de la marine à voile, le chant de marins avait une importance particulière : sa principale fonction était de rythmer et ainsi synchroniser le travail en équipe. On trouve donc essentiellement des chants de travail, mais aussi des chansons d'agrément.
Les chants de travail étaient rythmés suivant l'effort à fournir.
Les chants de détente
Provenance
Sur tous les bateaux du monde, les chants de marins répondaient au besoin de synchroniser les efforts. On en trouve donc dans tous les pays ayant une tradition maritime et à toutes les époques jusqu'à l'abandon de la voile à la fin du XIXe siècle et le passage de la force musculaire à la force mécanique. Depuis, les chants de marins restent vivants dans les régions de tradition maritime, notamment parce qu'ils sont un moyen de reconnaissance identitaire.
Caractéristiques musicales
Le chant de marins était entonné par des personnes ayant peu ou pas de formation musicale. Sa structure est donc généralement simple (une suite de couplets simples entrecoupés d'un refrain ou d'une phrase reprise en leitmotiv), la mélodie est facile à mémoriser et les paroles font explicitement référence au milieu professionnel dans lequel vivent les marins. L'instrument essentiel était la voix. Quelques instruments étaient utilisés pour les chants de détente : accordéon, violon.
De par sa présence sur tous les continents, le répertoire est extrêmement varié. Sa diffusion était assurée par les contacts à l'occasion des escales ou par les marins étrangers embarqués dans un équipage. Dans la marine nationale (militaire), il existait un répertoire de chants qu'il était interdit d'entonner, souvent à cause de leurs paroles hostiles aux autorités ou aux vertus patriotiques.
Il est illusoire d'imaginer une "version originale du chant" à la manière des créations modernes, les chants s'étant transmis, aussitôt créés, en évoluant sans cesse. Les paroles, la mélodie et le rythme ont varié selon la sensibilité des interprètes et l'usage qu'on en faisait. Tel chant lent et syncopé pour le travail pouvait devenir une danse en accélérant son rythme. Les paroles étaient souvent en partie improvisées à bord, et certains quartier-maîtres étaient connus pour leur créativité. Certaines chansons existaient en plusieurs versions : celle avec des paroles très crues, entonnée uniquement à bord, et celle "pour la compagnie", qu'on pouvait chanter au port. Les marins réutilisaient les bribes de chansons plus anciennes qu'ils avaient apprises pour en composer une nouvelle. Il a fallu attendre les collectages du XIXe siècle pour que soient fixés les chants de marins.
[Source Wikipédia]
Les paroles d'un chant de marin :
ADIEU RECOUVRANCE
(Louis Le Cunfft)
En quittant Brest et Recouvrance
Adieu la France
Pour aller fair' la course à l'Anglais
Chantons sans regret,
Car là-bas, dans les mers lointaines
On d'viendra de grands capitaines.
Refrain
T'auras du galon mon garçon,
Mais faudra monter au mât de misaine,
T'auras du galon mon garçon,
Mais faudra monter au mât d'artimon.
La chanson que fredonnait naguère
Ô mat'lot cell' qui est douce à ton coeur
Dit au vent qu'l'amour vaincra la guerre
Et qu'au r'tour tu trouv'ras le bonheur
Dit au vent qu'l'amour vaincra la guerre
Et qu'au r'tour tu trouv'ras le bonheur.
Mais l'gabier qui, dans la grand'hune
Rêve à la lune
Ne r'verra plus les côtes de France
Adieu Recouvrance
Car soudain un coup d'vent le jette
Et sur l'pont le v'là tout en miettes.
Refrain
La chanson que fredonnait ta mère
Ô mat'lot gard' la toujours dans ton coeur
Mais dans l'eau faut j'ter tout's nos chimères
Les marins n'sont pas faits pour l'bonheur
Mais dans l'eau faut j'ter tout's nos chimères
Les marins n'sont pas faits pour l'bonheur.
1. gegedu28 le 25-01-2013 à 16:59:14 (site)
Bonsoir Yoomie,
Sympa toutes ces explications, on en apprend des choses !
J'adore les chants de marins, beaucoup de groupe s'y sont mis, et tous les ans en Août le Festival des Chants Marins à PAIMPOL leur donne rendez-vous.
Je t'invite à y aller, vraiment çà vaut le coup.
Au plaisir de te lire, ... sur mon blog !
Gérard
édité le 25-01-2013 à 16:59:28
1. la petite fee de coeur... tendresse le 23-01-2013 à 18:43:04
bonsoir je suis venue j ai lu et je crois même que je vais la faire car je ne résiste pas a ma curiosité culinaire je vais la faire pour sur si tu veux hier j ai mis vidéo la recette des endives au saumon ci cela t intéresse tu trouveras sur mon blog merci et bonne soirée bisouxxx
Cette première approche mérite toutefois d'être nuancée d'emblée : les influences et les emprunts ont en effet existé entre les petites villes, les bourgs et les campagnes.
Le milieu où s'est développée la danse traditionnelle bretonne doit donc être entendu comme une société rurale, mais pas exclusivement paysanne.
Enfin, précisons que la tradition s'est éteinte à des moments variables selon les pays, dès la Première guerre mondiale dans certains cas, ou plus tard, après 1945.
(tableau de Paul Gauguin)
Comme toute danse traditionnelle, la danse bretonne se caractérise par une forme (en ronde, en chaîne, en couples), un pas (souvent en 4, 6 ou 8 temps) et enfin, un style.
La grande majorité des danses, surtout les plus anciennes, sont des danses collectives, en rond ou en chaîne. Le cortège de couples est une forme plus récente, apparue à la fin du XIXe siècle.
La danse a toujours été un pilier de la culture bretonne. Dans la société paysanne du XIXe siècle, les grandes occasions de danse étaient principalement les noces. Une noce moyenne rassemblait environ 200 à 300 convives. Certaines ont pu parfois réunir jusqu'à 1 000 ou 2 000 personnes, la fête se déroulant alors sur 4 jours. Certaines danses, comme les gavottes d'honneur, ne se pratiquaient qu'à cette occasion.
Travail et loisirs étaient intimement liés. On chantait et on dansait entre voisins pour se délasser après les travaux agricoles et les corvées. Les pratiques agricoles étaient communautaires et le délassement qui suivait également, regroupant par exemple, lors des récoltes de betteraves et des arrachages de pommes de terre en septembre, la population de plusieurs villages voisins.
Aussi, les occasions de danser sont nombreuses :
Aujourd'hui, ces danses se pratiquent en Bretagne dans les fest-noz (fêtes de nuit) et les fest-deiz (fêtes de jour), dans les cercles celtiques où elles représentent la principale activité, ainsi que dans une moindre mesure lors les mariages.
Traditionnellement, les danses bretonnes étaient accompagnées soit par un couple de sonneurs (biniou-bombarde ou une combinaison entre biniou, bombarde, accordéon et vielle à roue) soit par un ou plusieurs chanteurs. La clarinette et le violon ont eux aussi une place importante dans l'histoire de la musique bretonne même si leur arrivée est plus tardive.
Dans certains terroirs, les deux types d'accompagnement (chanté et musical) se rencontraient, notamment en Haute-Bretagne et dans le Pays vannetais.
Le biniou kozh (cornemuse bretonne) est apparu au XVIIIe siècle et a supplanté la veuze avant d'être lui-même plus ou moins supplanté par le biniou braz (cornemuse écossaise) au XXe siècle.
Au XIXe siècle le violon a supplanté le biniou dans certaines régions avant d'être remplacé par l'accordéon. À la même époque, la clarinette fait sont apparition.
La vielle à roue était utilisée dans les Côtes-d'Armor.
Sans oublier bien évidemment la bombarde, instrument à vent à hanche double de la famille des hautbois. Elle produit, de même que le biniou braz, un son particulièrement fort permettant d'animer les grandes noces (pouvant atteindre un millier de personnes) du début du XXe siècle.
En centre-Bretagne, le chant, sous la forme du Kan ha diskan, accompagne la danse.
On distingue les chants à répondre et les chants à compter (ou décompter) de Haute Bretagne et le Kan ha diskan. Le chant à répondre diffère du Kan ha diskan par l'absence de tuilage). Les chants à compter (ou décompter) développés au XIXe siècle rythmaient les travaux. En pays vannetais gallo, le chant l'emportait nettement sur l'accompagnement instrumental.
Les sonneurs étaient souvent des professionnels qui officiaient en pays bretonnant et en pays gallo. Il s'agissait souvent de meuniers (qui avaient plus de temps libre) et qui étaient assez mal vus car ils étaient réputés pour séduire les jeunes filles.
Certaines danses comme la dañs tro commençaient par un "appel à la danse". Les chanteurs entonnaient la mélodie lentement, sans rythme particulier, d'abord sans paroles, puis avec quelques phrases improvisées ou préparées, ce qui leur permettait de s'adresser à l'assemblée des danseurs et de faire état de leurs talents de paroliers. Pendant ce temps, les danseurs se mettaient en place en suivant le rituel propre à chaque danse. Si aujourd'hui les chanteurs sont sur scène devant un micro, ils menaient autrefois la danse dans la ronde.
En Vannetais gallo, le chanteur (qui intègre souvent la danse), est le meneur de la danse et tout le groupe "répond".
Cours de danse Bretonne en vidéo :
[Source Wikipédia]
Veuillez nous pardonner pour les éventuelles erreurs. Le sujet est tellement vaste, tout comme la culture Bretonne...
Photos Philippe Parisse FB
Commentaires
1. gegedu28 le 22-12-2013 à 18:40:46 (site)
Doue ! Pegen brav eo sellit !
Bonsoir Yoomie,
Après un long temps d'absence, tu fais un superbe retour en force avec cette vidéo, BRAVO !
Je vois que tu as apprivoisé toute cette Bretagne qu'est : la mer, les bateaux, les petites maisons bretonnes aux volets bleus, ... les mouettes, ... et j'en passe.
Tu me fais rêver. Malheureusement je ne vais pas y descendre de suite, mais "va c'halon" (mon coeur) y est est toujours !
J'écoutais justement le groupe MELTAN quand j'ai vu ton article arriver.
https://myspace.com/meltanbreizh/music/songs
Comme c'est la fin de l'année, je me permet de te souhaiter, et à tes proches, un NEDELEG LAOUEN, et un BLOAVEZH MAT Evit 2014 !.
... un breton en exil !
Gérard
2. elena13 le 13-02-2015 à 09:51:49 (site)
J'aime la Bretagne !!!